BOUZARÉAH - Le cimetière des Petites Soeurs des Pauvres est profané par des inconnus
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Monseigneur Jacques Suchet, décédé à Bouzaréa en 1870, et inhumé an milieu du cimetière des petites sœurs, fut Vicaire Génral de l'Algérie dès la création du diocèse. Serait il un parent de l'abbé Henri Suchet, descendant du Maréchal d'Empire, duc d'Albuféra, qui fut, dans les années 1950 et jusqu'en 1962, le curé de la paroisse de Bouzaréa et aumônier du camp Basset de Beni Messous.

Le cimetière
des Petites Sœurs des pauvres
de Bouzaréa
est profané par des inconnus



Bouzaréa 11 février (de notre correspondant particulier).
Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, plusieurs individus
venus on ne sait d'où, Ont pénétré dans le cimetière des
petites sœurs des pauvres de Bouzaréa, et se sont livrés
à un acte de vandalisme odieux.
Les croix blanches de toutes les tombes des petites sœurs
inhumées dans ce cimetière ont été brisées, arrachés et
jetées à terre. La plupart des croix des tombes des
vieillards ont subi le même sort. Un entourage a été
détérioré et renversé.
Un monument en marbre élevé sur la tombe d‘un vieillard
par la piété de ses enfants a été descellé, renversé et brisé,
ainsi que la. croix de marbre.
Une croix de pierre ornant le tombeau de Mgr Suchet,
décédé à Bouzaréa en 1870, et inhumé an milieu du
cimetière des petites sœurs, a été arrachée et brisée.
Plus de cinquante tombes ont été ainsi profanées.
C'est vendredi matin 9 février que M. l'abbé Pezet,
aumônier de l’asile des vieillards, a constaté le fait.
Les petites sœurs en ont éprouvé une grande peine.
Elles ne s’expliquent pas le mobile qui a pu faire agir les
profanateurs.
M. Antonini, maire, avisé de cet acte inqualifiable, s’est
rendu sur les lieux. Il a constaté les méfaits des tristes
individus qui se sont acharnés à la destruction des
emblèmes religieux ornant les tombes des pauvres ainsi
que celles de ces petites sœurs qui, après avoir donné
tout leur dévouement à ces pauvres, dorment dans ce
petit cimetière leur dernier sommeil. Cet acte odieux a
provoqué à Bouzaréa la réprobation générale.
Une enquêté est ouverte

Article dans l'Echo d'Alger du 12 février 1934