1.
La brigade de gendarmerie était installée depuis plusieurs
années dans l'immeuble appelé "nouvelle gendarmerie"
qui était loué, par le département, à
un propriétaire particulier. Le bail venait à expiration
en février 1926 et le département souhaitait acquérir
cette immeuble, faute de quoi la brigade de gendarmerie pourrait être
supprimée (Écho d'Alger du 8 mars 1925). |

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3. A la fin de l'année
1925, Conseil général ayant rejeté la proposition
d'acquisition de l'immeuble dans lequel se trouvait installée
la gendarmerie et la bail venant à expiration en février
n'ayant pas été renouvelé, la suppression de
la brigade avait été décidée, contrairement
aux promesses du Préfet qui, en mars 1925, avait déclaré
que la question de la suppression de la brigade de gendarmerie à
Bouzaréa ne pouvait être envisagée et que, quoi
qu'il arrive, la brigade de gendarmerie serait maintenu. Le Conseil
municipal avait alors proposé de prendre à la charge
de la commune pendant une année, la location de l'immeuble
affecté à la gendarmerie et demandé au Préfet
de vouloir bien autoriser cette location afin que la brigade de
gendarmerie soit maintenue à Bouzaréa (Écho
d'Alger du 6 janvier 1926).
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4.
Finalement, il est annoncé que, à compter du 16 février
1926, la brigade de gendarmerie à pied de Bouzaréa est
"provisoirement dispersée" (Écho d'Alger du
12 février 1926). |
5.
Mais cette décision fut pas mise en application et on apprenait
rapidement que la brigade de gendarmerie était maintenue à
Bouzaréa (Écho d'Alger) du 15 mars 1926 |
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2.
Recevant une délégation du Conseil municipal conduite
par le Maire, le Préfet lui déclarait, en mars 1925,
que la question de la suppression de la brigade de gendarmerie à
Bouzaréa ne pouvait être envisagée et l'assurait
que, quoi qu'il arrive, la brigade de gendarmerie serait maintenue
(Écho d'Alger du 17 mars 1925) |
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6.
Nous ignorons dans quelles conditions (location ou acquisition de
l'immeuble), la brigade a pu poursuivre l'occupation de ces locaux.
En 1931, l'effectif de la brigade de Bouzaréa était
porté de quatre à cinq gendarmes et cette brigade avec
la charge de la surveillance de l'agglomération d'Air de France,
précédemment sous la responsabilité de la brigade
de Chéragas (Écho d'Alger du 16 avril 1931) |
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