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       2ème 
        partie 
      Un jour son père 
        lui dit : "Astarté veux-tu maider à sauver 
        le monde ?" 
        - volontiers, que dois-je faire ?  
        "Je te le dirai le moment venu" 
        Alors heureuse de pouvoir laider, assise par terre, elle écrit 
        un poème à la gloire de son père, décrivant 
        la beauté du jardin et du paysage du lieu ou elle habite. 
        «Il est temps de partir, Astarté. Il faut que tu recherches 
        celui qui sattarde sur terre, afin quil nous aide à 
        sauver lhumanité. Il na pu remonter, car son vrai nom 
        a été effacé de toutes les données et ainsi 
        oublié.»  
        - mais comment vais je faire si personne ne le connaît ?  
        "Toi seule peut le retrouver, car son nom est gravé dans ton 
        cur, même si ta mémoire la oublié. Quand 
        tu le reconnaîtras tu pourras le nommer. Je vais tenvoyer 
        par le couloir du temps, dans des mondes ou des personnes bien intentionnées, 
        taideront a te souvenir. 
        Va, cours, vole, le temps presse. Ne te retourne pas, à te laisser 
        distraire à des futilités." 
       Alors Astarté 
        vole, vole de toute la force de ses ailes. 
        Elle arrive dans un monde où tout est calme, paisible. En compagnie 
        de sa soeur, elle dévale la pente dun pré, foulant 
        lherbe tendre et haute. Au fond du vallon coule un petit ruisseau, 
        bordé de peupliers. Dans un coin une petite maison attire son attention. 
        Les volets clos,l e bois de la porte abîméet le verrou rouillé, 
        tout dit qu'elle est inhabitée. 
        «"Viens ,entrons." 
        - Non ,jai peur,il y a peut-être un fantôme, répond 
        sa sur 
        "Que tu es bête, les fantômes nexistent que dans 
        ton imagination." dit Astarté à celle-ci qui se sauve. 
        Elle se baisse, soulève une pierre qui révèle une 
        clé ; entre dans le petit logis.  
        Rien ne semble avoir bougé .On dirait que les propriétaires 
        sont toujours là, même si la poussière et les toiles 
        daraignées disent le contraire. Les meubles sont simples 
        mais de bon goût. Sur la table, de la vaisselle, un petit bol en 
        bois, font penser que les gens avaient dû être heureux ici. 
        Ils devaient être cultivés, car dans un coin de la pièce 
        des livres sont entassés .Astarté qui adore lire ne se laisse 
        pas tenter par la curiosité pour respecter la mémoire de 
        ceux qui les lisaient. 
        - A qui est cette maison ? demande t-elle à son père qui 
        arrive. 
        "Le propriétaire est parti sans laisser dadresse. Les 
        gens dici ne souviennent plus de son nom et je ne peux donc le prévenir 
        que sa maison sabîme. Je vais la faire restaurer par Pierre 
        et Joseph, au cas où quelqu'un se souviendrait de lui." 
       Puis, Astarté 
        senvole vers un deuxième monde 
        Elle arrive dans un village et reconnaît la petite maison restaurée 
        avec un joli jardin fleuri. Tout autour, des maisons ont été 
        construites ainsi que des commerces et des ateliers dartisans. Les 
        gens ont lair heureux et vaquent à leurs occupations. Les 
        enfants jouent dans les rues propres, sans quon les surveille de 
        près, car on sait que rien de fâcheux ne peut leur arriver. 
        Des grappes de glycines séchappent des jardins et embaument 
        lair. 
        La porte de la petite maison est fermée mais les volets sont entrouverts, 
        et doivent laisser passer la lumière. Des personnes sont peut-être 
        en train de se reposer, ne faisons pas de bruit, de peur de les réveiller, 
        se dit Astarté, au moment où son père la rejoint. 
        - A qui est cette maison ? lui demande t-elle. 
        "Cest une bien triste histoire La dame était malheureuse 
        et pour ne plus souffrir a perdu la mémoire. Le mari, de voir que 
        sa femme ne se souvient plus de lui, de chagrin est parti .Il attend quelle 
        guérisse pour revenir. Il sait quelle est entre de bonnes 
        mains. On la soigne ici avec tendresse, affection. Sa famille, ses amis, 
        tout le monde est aux petits soins pour elle. Les gens soccupent 
        de leur maison à tour de rôle." 
        - Comment sappelle la dame ? questionne t-elle 
        "Astarté." 
        - Oh ! comme moi ! Je souhaite que la dame guérisse, que le 
        mari revienne, et quils soient à nouveau heureux ici, dit-elle,en 
        senvolant  
       Dans le troisième 
        monde, Astarté se promène au bras de son père, dans 
        une petite ville. Cest midi, de bonnes odeurs de repas séchappent 
        des cuisines par les fenêtres ouvertes. Les gens les saluent en 
        les croisant, des enfants reviennent de lécole en chantant. 
        Astarté est heureuse et fait des projets davenir. 
        - Père, jaimerais bien habiter ici quand je me marierai, 
        je pourrais en attendant acheter une maison et commencer à laménager. 
        Regarde cette maison comme elle est jolie avec son petit jardin fleuri, 
        cest tout à fait ce que je cherche. Crois-tu quelle 
        est à vendre ? 
        "Non, il parait que les propriétaires sont en villégiature, 
        la dame est en cure ; en attendant, les employés de la mairie soccupent 
        de la maison et du jardin. 
       Et puis, enfin, 
        Astartéarrive dans un monde qui sappelle la Terre. 
        Il y a beaucoup de gens, les maisons sont hautes, ce sont des immeubles. 
        Des voitures, des usines polluent lair qui était si pur. 
        Les gens courent dans tous les sens, le travail, les loisirs. Ils pensent 
        de plus en plus aux biens matériels, à senrichir, 
        à samuser, quils en oublient lessentiel et ne 
        voient pas le danger qui les menace. Astarté grandit, se laisse 
        distraire. 
        Puis un jour, elle se souvient de ce quelle est venue faire sur 
        cette terre. Son père la envoyée retrouver celui qui 
        peut sauver lhumanité, et ainsi le nommer par son vrai nom. 
        Alors Astarté vole, vole, mais elle est fatiguée par toutes 
        les épreuves quelle a endurées, son aile droite est 
        blessée. Heureusement, son père lui a donné un remède 
        pour soigner son bras au cas où il casserait. 
        Elle arrive au dessus dun bois de pins, et là enfin, elle 
        voit celui quelle est venue chercher. Il se tient dans un recoin 
        sombre derrière un rocher, lair triste. Il a une aile cassée 
        et lautre est repliée dans son dos. 
       - "Sila ! 
        Sila !" crie t-elle. 
        - Cest a moi que vous parlez ? je ne vous connais pas, dit 
        -il en levant la tête. 
        " Cest moi, Astarté, ta sur bien aimée, 
        Père menvoie te chercher pour que tu nous aides à 
        sauver lhumanité qui est en grand danger. Tu nas pu 
        remonter car ton nom a été effacé de toutes les données, 
        moi seule le connais car je lai toujours gardé gravé 
        au fond de mon cur. Toute ta famille tattend pour te réconforter. 
        Quand tu es parti, tu mas dit que tu maimais pour léternité 
        .Tu mas donné un anneau de fer, me disant de le garder et 
        quainsi en le voyant je te reconnaîtrai.. Je sais, jai 
        bien tardé, mais regarde, jai ton anneau autour du cou. 
        Je préfère un anneau de fer, à celui dor et 
        de pierres 
        Je préfère la maison dun charpentier, à celle 
        dun rentier 
        Je préfère être libre de voler, que dêtre 
        enfermée dans une prison dorée." 
        A ces mots, Sila se met à pleurer et reconnaît Astarté 
        Il se souvient de tous ceux quil aimait 
        - Mais comment remonter, tu as une aile blessée, et la mienne est 
        cassée, lui dit-il. 
        "Il te reste une aile, mais tu ne le sais pas. En nous unissant, 
        nous en aurons deux" lui répond sa sur. Père 
        ma donné un remède qui va te soigner. Ils senvolent 
        vers la lumière. Arrivés au dessus des arbres, Astarté 
        lui dit :  
       Jésus ! 
        Enfin ,Sila nous sommes sauvés
. 
      Jocelyne Sanagustin 
      (à suivre...) 
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