Les Commentaires
des Anciens de l'École Militaire Annexe des Transmissions d'Air
de France
Dernière mise à jour le 16 janvier 2014 |
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Certains
anciens nous ont adressé quelques commentaires et souvenirs sur
leur parcours lorsqu'ils étaient "sous les drapeaux"
avant, pendant ou après leur séjour à l'EMAT/AFN.
Ces libres commentaires sont présentés ci dessous par ordre chronologique du plus récent au plus ancien. Pour retourner sur la page de photos des anciens, cliquez ici |
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NEBLE Michel 16 - 01 - 2013 |
J'ai
fréquenté l'école de Ben Aknoun et la caserne d'Aumale
pendant toute l'année 1954 faisant partie du 15eme PESOA. J'ai été
hébergé à Ben Aknoun en mars-avril 1955 lorsque je
faisais un stage au B.C.R. qui se trouvait à proximité, sur
la route rejoignant El Biar. J'ai effectué un stage (420/Trans) en
mars-juillet 1962 -période agitée- à Air de France.
Enfin,je suis repassé à Air de France en 1963-1964 faisant
partie de la 5eme Cie du 45 RT installé à cette période
là dans l'ancienne École. Je me souviens : Lnt-Col Dietrich, Cne Auriol. Cne Bothorel, Cdt Paradon. Cne Guivarch, Adj Kless, S/C Martinelli, S/C Onado, Sgt Zilliox, Sgt Goll, Sgt Genissieux, Sgt Leborgne. Sgt Gajac, Sgt Klein. et de Jonchere, Prolongeau, Lambert, Grima, Oulid-Aissa, Desaix, Pellois, Quesada, Kerscaven, Mioletti, Gras, Bonnet, Beugnot, Nahon, Profizi...... Soixante années sont passées. Je salue tous les anciens de l'EMAT et leur adresse mon amitié fraternelle. |
BENEITO
Gilbert 16 - 08 - 2012 |
Bonjour
à tous les Anciens de lEMAT/AFN et bien sûr à
tous les autres dAir de France. Venant de Marrakech, où javais contracté un engagement au titre de lécole des transmissions de Ben-Aknoun, jai été incorporé le 28.02.55. Après les formalités administratives, dirigé comme les autres futurs camarades, à la nouvelle école de Béni-Messous. Jai gardé un assez bon souvenir de cet apprentissage dexploitant radio. Après les tests de téléype et de lecture au son, je devais être plus disposé à devenir radio et par la suite, je nai vraiment pas été déçu. Lencadrement, sans faille et plutôt sympa nous a permis de prendre un bonne direction pour les années à venir. Jai lu un certain nombre de commentaires, notamment celui de Georges CARUANA. Jai, en vain, recherché son cousin Julien CARUANA recherche qui me tenait à cur, hélas ! jai lu aussi quil était décédé en 2010. Jai recherché Julien pendant des années. Cétait lun de mes meilleurs copains. Je lai perdu de vue en 57 après avoir fait un séjour ensemble, comme radios, à Tinfouchy. Poste situé entre Bechar et Tindouf. Je me souviens de certains instructeurs de lépoque : Lieutenant Colonel Diétrich, Chef de Corps, Lieutenant Rivière, adjoint du Chef de Corps, Adjudant Kleiss, du Service Général et au rapport dans les différents rassemblements, Aspirant Cano, adjoint du Lieut. Rivière, Sgt Gatt, instructeur radio, Sgt Klein, instructeur (retrouvé, quelque temps après à Béchar) S/C (je crois...) Martinelli, Marchasson. Un petit aparté sur le Lt Rivière Lors dexercices de camouflages sur le terrain, il nhésitait pas à bombarder de cailloux ( pas trop gros ) les têtes qui dépassaient. Il avait aussi un langage plutôt fleuri, du genre : Bande de c .molles.. !!. Une anecdote durant ce stage. Tout le monde se souvient de lintervention des paras Britanniques sautant au dessus du canal de Suez lors de sa nationalisation par Nasser et que la France allait participer à cette intervention. Le 19° peloton avait été rassemblé pour nous informer que nous allions peut être embarquer à destination de Suez épauler les Britishs. A cette occasion, nous avions changé larmement individuel. Remplacement des fusils mousquetons contre carabines US M 1. On a été sauvé par le gong : Ultimatum des Américains et Soviets contre toute intervention. Point final pour ce voyage . Ne pas oublier la petite épicerie située à la sortie du casernement, qui nous gratifiait dexcellents sandwichs en matinée. Là aussi notre ami Lt Rivière avait affublée la proprio de : La mère Casse-B Une petite dernière avec laspirant Cano Sa spécialité, cétait la chasse, dans Alger , de relever tous les gens quil connaissait du 19° et qui se balladaient en tenue bourgeoise (en civil) et le lendemain, au rapport, de les « aligner ». Je citerai ici les anciens du 19 que jai rencontré à certaines occasions :CIMINO. En stage échelle 3 à Agen en 1964 ainsi que BLAISE Charles BERMUDEZ Roland, malheureusement décédé en 2010, que je rencontrais très souvent, MARTORANA, que jai revu plusieurs fois, dont une, pour les obsèques de POSATERI . Tous les deux résident pas très loin de chez moi. Hérault ( 34 ). En 2007, jai de nouveau rencontré Martorana Blaise Charles Ricoveri Henri, avec lassociation des anciens des Trans . de Pontoise. Le dernier cité : François CRIADO que jai retrouvé il y a peu de temps. Il réside près de Rouen. Pour terminer avec cette période. Le stage terminé ,les affectations Après un des derniers rassemblements du peloton le Lt Rivière à pris des inscriptions de volontariat. On demandait qui serait volontaire pour : Colomb-Béchar : BLAISE Charles François CRIADO Gilbert BENEITO JEAN Yves. Ouargla : Roland BERMUDEZ POSATERI XXX XXX . Je ne pourrais pas conclure sans parler du triste destin de JEAN Yves. Volontaire affecté à Béchar, avait demandé a faire partie du peloton Méhariste de la Saoura pour les patrouilles traditionnelles dans le Sahara. Cette patrouille se composait dun officier ( Lieutenant ) et de 2 à 3 sous officiers et plusieurs membres de touaregs ou autres Lors de la halte-repos à Hassi-Sakka, lofficier et sous-officiers ont été assassinés par leur propre troupe. Cétait en 1957. Cest Bigeard qui sest occupé des renégats. Quand à moi, jai mis fin à ma carrière en 1971. Depuis je réside à Sète . Si, toutefois, javais commis une, ou des erreurs , Je demande une certaine indulgence. Tout ça ne date pas dhier. Je vous salue à tous. |
GANTHERET
Guy 30 - 06 - 2011 |
Je
ne me souviens pas des instructeurs sinon du sergent chef BOUCHERIE Louis
instructeur au 461 en 1956/1957 avant de rejoindre la guerre électronique.
Je me souviens parfaitement en 1949 de la cage abritant un berger allemand
titulaire de la croix de guerre obtenue en 1944/45, caporal d'honneur, qui
dévorait des poulets alors que nous étions sous-alimentés
; ce qui a provoqué de sérieux problèmes. Sa citation
était affichée sur le grillage de sa cage "dorée"
car il percevait une indemnité
ce qui lui permettait de se gaver alors que nous, les
stagiaires avions recours aux sanwiches du foyer pour calmer
notre faim. Au cours du stage 351 de novembre 1952 à mars 1953 ; nous avions des cours techniques concernant le fonctionnement des récepteurs et émetteurs. Pour nous expliquer la modulation d'amplitude, le capitaine chargé des cours s'en sortait plutôt bien et nous n'avions pas trop de peine à suivre. Par contre, la modulation de fréquence posait de sérieux problèmes à notre instructeur qui manifestement avait des lacunes et nous "nagions" totalement. Un sergent-chef de la Légion s'étant assoupi , le capitaine le rappela sévèrement à l'ordre et lui tendit la craie en lui disant d'aller au tableau noir pour résumer son cours. Ce sous-officier étala toute sa science en nous expliquant noir sur blanc la différence entre la MA et la MF, croquis à l'appui ! A la fin du cours, le capitaine demanda à ce légionnaire dont la voix était teintée d'un très fort accent germanique quelle était sa profession avant d'entrer dans la Légion. Officier trans dans la Lutwaffe ! Silence. Ce sous officier fut dispensé des cours techniques durant tout le restant du stage. |
ADAM
Maurice 25 - 01 - 2010 |
Incorporé le 7 janvier 1959, arrivé à Télergma le 12 (7ème R.T.A.). Après les piqures et quelques jours d'instruction, j'ai été hospitalisé 3 semaines pour un herpès cornéen puis après la convalescence l'Ecole pour un stage de dépanneur radio. Les cours m'ont stimulé mais militairement parlant je ne savais rien du tout, pas même présenter les armes, ce qui m'a valu 3 jours de salle de police. Le colonel n'a pas apprécié... Peut être que certains s'en souviendront. Je me souviens aussi des tas de légumes et pommes de terre à éplucher, des tables de travail à polir avec du verre, des cross dans le terrain vague, des cours dans des belles salles, des patrouilles dans les rues d'El-Biar, du ratissage sur les pitons autour d'Alger (opération "Courroie", du restaurant grillagé avec ses bonnes omelettes, et parfois les perms à Alger. |
ERADES
TEVAS Christian 01 - 11 - 2008 |
Le
19 janvier1955, j'ai rejoint Ben Aknoun un peu en avance sur le début
du peloton. Mes premiers compagnons de chambrée furent : Gonzalez
d'Oran , Cano de Meknes , Diaz et Lalet de Saïda , Lesaint du Nord
. Fin fevrier et début mars sont rentrés les futurs élèves
du 19e PSOA . Le 14 Mars nous avons quitté Ben Aknoun pour aménager
à Béni Messous dans ce qui allait devenir l'ecole Air de France
. J'ai volontairement dit Béni Messous car à l'époque
on disait plutot B-M que Air d F. J'ai occupé pour ma 1ere piaule
la chambre B19 dans le T2, mes camarades de chambrée étaient
:Chapel , Fiorett , Vienna , Grémillon, Belmont, Jean, Thézé,
Mazereau, Marx, Connault . Parmi les stagiaires non cités par Georges Caruana , j'ajouterai : Lefaucheur, Bernard, Teboul, Lévy, Furchmuller......... Parmi les gradés il y avait : le s/l Cano notre officier responsable . L 'adj/chef Hernandez responsable du service général. Parmi les instructeurs : sgt/chef Claisse, et les sgt Marchasson, Jaudeau, Gilles, Bigorre, Gillodes. En espérant que mon laïus fera plaisir aux anciens , Amitiés à tous . |
BERDAH Georges 29 - 10 - 2008 |
Merci de m'avoir fait connaître le site concernant l'EMAT/AFN et,
bien que n'y ayant pas retrouvé de visages connus, cela m'a fait
plaisir de savoir qu'i y a encore des gens qui se souviennent. Pour me situer et si cela peut rappeler quelque chose à certains voici, pour la période 53 à 62, quel a été mon parcours. Engagé à Tunis, où je suis né, le 10 Novembre 1953 et, le jour suivant, train pour Alger et arrivée à Ben Aknoun à ce qui était alors l'EMAT/AFN. Formalités d'incorporation et direction, en GMC, sur Aumale, entre Bouira et Bou Saada, pour intégrer la 14° DESOA et en sortir, en Juillet 1954 avec le grade de sergent. Le quartier était commandé par le capitaine AURIOL et le capitaine BOURHIS était chargé de l'instruction. Nos sous-officiers d'encadrement, en tous cas pour les plus anciens, rentraient d'Indochine, MARTINELLI, ONADO et d'autres attendaient pour partir ou bien, pour passer à travers, préparaient le concours de l'école d'officiers de Strasbourg. Aumale était une petite ville agréable et tranquille, ville de garnison car nous partagions les locaux avec une partie du régiment de spahis de Médéa. J'ai ensuite été affecté à Ben-Aknoun où j'ai connu Kleiss, adjudant de Cie, qui s'est ensuite marié avec la pharmacienne d'Air de France, Kling, adjudant aux effectifs, Riviére, lieutenant, Petros, adj.ch, Pecoud, Lt, etc. Ma spécialité étant la Mécanique et l'Electromécanique, aucun poste n'étant à pourvoir et mon volontariat pour l'Indochine trainant en longueur, j'ai été chargé, les "événements" ayant commencés, de la sécurité de la liaison routiére, un ou plusieurs GMC qui, une fois par semaine reliait Ben Aknoun à Aumale, par les gorges de la Chiffa .et peut être que les anciens des DESOA suivants la mienne, c'est à dire à partir de la 14°, se souviendrons d'un sergent, pas toujours commode qui, muni d'une Mat 49, de musettes chargeurs et de quelque grenades, était responsable de leur sécurité, d'encourager les conducteurs, des civils....et de mener le tout à bon port. Enfin, au bout d'un certain temps, considérant peut-être que j'avais assez donné et, surtout grace à la création à Ben Aknoun d'une section destinée à préparer les sous-officiers Trans, toutes armes, aux échelles 3 et 4 de spécialité, j'étais nommé instructeur dans ma spécialité, la-dite section étant sous les ordres du Lt Pecoud assisté de l'adj/C Petros. Entre temps la construction de l'EMAT à Air de France se terminait, tout Ben Aknoun se transportait sur le nouveau site et moi j'obtenais enfin ma mutation à la 60° Cie de Transmissions Aéroportée de la 10° D.P, stationnée à Hydra et ce jusqu'à la dissolution de celle-ci, en Avril 61 et personne ne voulant incorporer des putschistes j'avais le plaisir de retrouver, aussitôt après, L'EMAT Air de France pour y passer mon échelle 4 et rejoindre ensuite, en Février 1962 le Centre de Formation des Transmissions Aéroportées à Bayonne, puis le 61° Bataillon de Transmissions Aéroportées et quitter le service actif en Juillet 1969 avec le grade d'Adj/C J'espère ne pas avoir été trop long et il est inhabituel pour moi de raconter mes campagnes mais, le temps passant, j'ai pensé que peut être quelques uns de cette époque seraient heureux de se retrouver dans ce qui précéde. |
CARUANA
Georges 30 - 08 - 2007 |
J'ai effectué un stage de radio à l'époque, je faisais partie de la 19eme PESOAT. J'ai passé le 151/251Trans, le CAT1 et CAT2. J''ai effectué ce stage avec mon cousin Caruana Julien et Bartolo Louis ainsi que bien d'autres. Je fus ensuite affecté au GRET 810 à Hussein-Dey puis rejoint Oran, Tlemcen, Moulay-Ismael, Mechéria et Colomb-Béchar etc... puis ensuite la vie civile. Je suis aujourd'hui à la retraite à Carpentras et très heureux très heureux de vous retrouver chers collegues. J'ai toujours aimé le morse et ai été dans un centre radio d'écoute à Boulay en moselle - etc... Je peux envoyer quelques photos de l'école d'Air de France, je vais en faire le tri. Abientot de vous lire et merci mille fois. QRX et super 73 à tous CNA. Je connais pas mal d'anciens qui ont fait le même stage que moi : Zois (Aumale), Martorana (Aumale), Mercier, Posateri, etc... Allez, salut à tous amis. Caruana Georges ex sergent GRET 810/8O9. Et par Saint Gabriel, Vive les Transmissions !!! |
DENIS
Jean 21 - 12 - 2006 |
Natif de métropole j'ai fait mon service militaire de novembre 1956 à décembre 1958. Commandant de l'École à l'époque : le colonel Roux, et son adjoint : le capitaine Maire. J'ai bien connu l'adjudant Dard. Amitiés à vous tous. |
THOUVENEL
Georges 23 - 05 - 2007 |
Nouveau sur le circuit je viens de decouvrir avec surprise ce site. J'ai fait parti du 20° PESOA, année 1955 1956 sous les ordres du capitaine Auriol, aspirant Holl, sergent chef Onado et bien sûr le capitaine Riviere. Après 35ans de service dans les Trans, je suis bien sûr à la retraite dans les Bouches du Rhône. Avez vous contact avec des anciens ? |