Lorsque l'on prenait, à
partir de la route de Bouzaréah, la route de Béni-Messous
(ou rue de Touraine), la rue du Valois était la première
rue à droite.
Sur la droite, il y avait d'abord un grand terrain vague, sur lequel
fut édifiée à la fin des années 1950,
une école en préfabriqué, l'école "en
dur" se révélant trop exiguë pour accueillir
tous les enfants d'Air de France en âge d'être scolarisés.
Après ce terrain provisoirement vague, il y avait la demeure
des Cabanis qui logeaient à l'étage, le rez-de-chaussée,
ayant abrité un temps, la recette auxiliaire des PTT, en
même temps qu'une boutique de remaillage des bas nylon. Puis
la demeure des Roubah et l'épicerie de Madame Orts, déjà
évoquée dans le chapitre"Commerces
et services".
Un peu plus loin, à droite, débutait la rue du Velay
puis, à l'angle de cette rue habitaient les Lebibe, juste
avant le local, ayant initialement abrité la Pharmacie Tillot,
qui changea de destination lorsque les Cholet y établirent
une papeterie "Au Petit Écolier" et qui fut reprise,
un peu plus tard, par Madame Détrez.
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Alain
Cholet, à l'angle de la rue du Valois et de la rue
de Vendée(à droite), qui ne sont pas encore
bitumées, devant la papeterie "Au Petit Écolier"
qui avait remplacé la première pharmacie Tillot,
et tenu par ses parents avant que Madame Détrez reprenne
la boutique. Au fond, à gauche, la maison partiellement
masquée par les arbres est probablement la demeure
de Dehmous. |
Après
le portail donnant accès au logement associé à
la boutique, qu'occupèrent les Cholet puis les Détrez,
la belle propriété Bachelier clôturée
par un impressionnant mur garni de balustres avait un grand jardin
planté d'eucalyptus. Charles Goujon nous rapporte que, avec
l'accord des Bachelier Monsieur Sanagustin déversait sa sciure
dans ce jardin et que la laiterie Djaffer y vidangeait le liquide
de lavage des cuves de lait, ce qui permettait d'en faire du compost.
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Annonce
de la naissance de Bernard Bachelier
(Echo d'Alger du 13 juillet 1949) |
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Annonce
du mariage, à la mairie de Dély ibrahim, de
Mlle Bachelier avec M Rossignol
(Echo d'Alger du 16 octobre 1937) |
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Dans
les années1930, René Bachelier devant la maison
de ses parents, rue du Valois. La photo a été
prise depuis l'emplacement où, plus tard (1947 - 1948),
sera construite l'école mixte d'application d'Air de
France. |
Au delà, après
l'intersection avec la rue du Vercors, à droite, et la rue
du Vivarais, à gauche, la rue du Valois se continuait mais
probablement en changeant de nom (rue du Val de Loire ?). |
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Repartons maintenant du début
de la rue du Valois, c'est à dire depuis la route de Béni-Messous,
et intéressons nous au coté gauche.
A l'angle de ces deux rues, où était située la
maison de Monsieur Serror, il y eut un vieux puits couvert, en maçonnerie
en forme de koubba, avec, pour autant qu'il m'en souvienne, une grande
roue métallique.
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Le vieux
puits maçonné, à l'angle de la route
de Béni-Messous et de la rue de Valois. Lors des élections
municipales de 1953 (pour la commune de Dély-Ibrahim
à laquelle Air de France était rattachée)
, pendant la campagne électorale, il avait servi de
support pour des affichages "sauvages" et avait
été tapissé de petites affichettes roses
indiquant "Votez De Miras - Bonnefoi - Tillot" qui
recouvraient les grandes affiches de la liste concurrente.
Ce furent les dernières élections municipales
en Algérie avant l'indépendance. Tous les membres
de la liste De Miras furent élus au premier tour, à
l'exception de la tête de liste qui l'emporta cependant
au deuxième tour sur Lucien Boyer et De Miras fut donc
le dernier maire de Dély-Ibrahim..
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A la suite de la propriété
Serror, Madame Goujon (née Bachelier) croit se souvenir que
demeuraient des Anglais, à la villa "Malglaive".
Puis il y avait la demeure des Dehmous avant un terrain vague, à
gauche, au coin de la rue du Valois et la rue de Vendée.
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La
rue du Valois en 1961. A droite, à l'angle de la clôture
de l'école, la rue de Vendée, dans laquelle se
trouvait l'entrée de l'école. A gauche, entre
la maison et les arbres, début de la rue du Velay dans
laquelle trônais, au milieu de la rue, un vieil olivier
au tronc creux appelé marabout et auquel las croyance
populaire attribuait des vertus plus ou moins magiques. Au fond,
au delà du carrefour avec la route de Béni-Messous
(ou rue de Touraine) face à la rue du Valois, débutait
la rue du Bourbonnais. Notez l'immatriculation métropolitaine
de la Simca P60 Aronde. A droite, la maison (supposée)
des Dehmous est presque totalement masquée par une nouvelle
construction dont nous ignorons l'usage auquel elle était
destinée. |
Enfin la partie de la rue du Valois
comprise entre la rue de Vendée et la rue du Vivarais était
occupée par l'école, avec, au rez-de-chaussée,
l'entrée des appartements de fonction des instituteurs et es
fenêtres des quatre classes et au premier étage, les
appartements de Monsieur Détrez et de Monsieur Trama.
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La
façade de l'école rue du Valois. A l'étage,
l'appartement de fonction du directeur Monsieur Détrez.
Au dessous du balcon, on distingue le haut des fenêtres
des classes qui occupaient le rez-de-chaussée. Vers la
droite, A droite, après le carrefour avec la rue du Vercors,
à droite) et la rue du Vivarais (à gauche), la
rue du Valois, se continuait vers la Côte d'Or et le Parc
de Miremont. |
Après l'école, se
trouvait l'intersection de la rue du Valois avec la rue du Vivarais,
à gauche, et la rue du Vercors, à droite, et le prolongement
de la rue du Valois, peut-être sous le nom de rue du Val de
Loire (?).. |
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