Documents divers et souvenirs épars...
Dernière mise à jour le 10 août 2010
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Un reçu de un franc, en date du 14 octobre 1941, de la Société Mutuelle Accidents Scolaires du département d'Alger, au nom de Camille Mercadal, signé par Mme Moulin (pour la directrice de l'école)
F. Llorens dit "Monfils" ou Kazzen X A. Candela L.Vianelli X X Rabat M. Vianelli le docteur Bertrand Kidali Arlandis M. Champagne (entraîneur) Chaudard X X X1 X2 Chebarli X3 X4 A. Serrer X5 R. Orfila Baéza Joachim Catala (entraîneur) X6 A. Bobiniet J. Nabet X7 F. Llorens X8 R. Gomèz X9 X10 L. Vianelli J. Tur Jeannot Tur Arsène Guellati Arsène Guellati Jeannot Tur Grancher (un des frères) Arsène Guellati Gestas Grancher (l'autre frère) Sellami Mr  Essartier Mr Mazier Abbé Suchet Mr Bodiniet Mr Mazier Mr  Essartier Mr Bodiniet
Quelques souvenirs
De Nasser SELLAMI (03 mars 2007)
Je suis né en 1949, fils de Sellami Hamid, basketteur et coureur à pied, employé des Postes à la Grande Poste d'Alger. Mon père côtoyait Mr Bousquet, Mr Abbad, le vieux Guellati, Momo. Croyez moi, je suis remué depuis que j'ai vu mon village natal et tant de chose qui me sont revenues. Il y a quelques années, j'ai dit à des amis, en France, qui parlaient de la plus belle avenue de France, je leur ai dit que mon village, situé en haut de la baie d'Alger, est plus beau que les Champs-Elysées. A Bouzaréah, j'ai connu Monsieur et Madame Mercadal qui savait que je voulais entrer au cinéma et elle m'a fait entrer. Gamin, pour moi c'était une joie immense ! Monsieur Mercadal, je l'ai vu moderniser le cinéma : le grand écran, les décorations murales en losanges. Il les apposait même pendant l'entracte et je m'en souviens. Je me rappelle des Noëls, avec l'école, au cinéma chez Mercadal. Je me rappelle des brioches chez Mme Roma, d'un match de foot U.S.B. - Affreville où mon père a fait arbitre de touche. Je me rappelle de la course à pied à Bouzaréah, de Puech, le boucher, chez qui mon oncle Zoubir travaillait, d'Alzina dont je garde encore en souvenirs les odeurs de son magasin d'alimentation. Mon grand-père Mohando Benoumeur travaillait chez Mme Roma. J'allais aussi acheter pour mes voisines du vin chez Benimelli.
De Laetitia ABENSOUR ep CORONEL (10 novembre 2009)
J'avais récupéré au journal cette photo (mais pas l'article) qui était parue, je crois, dans l'Écho d'Alger : c'était en 1960 ou 61, au bas de la rue Michelet, nous allions avec Annie Santos au Cours Rousseau (tout proche du tunnel "des Facultés") et les étudiants jetaient des confettis. L'article s'intitulait "malgré les attentats, les étudiants d'Alger se divertissent"... Je suis au premier plan et je reçois tous les confettis !
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LOTERIE NATIONALE ET LOTO DU RAMADAN en 1961
Souvenirs de Francis Mercadal

LA "LOTERIE NATIONALE"

A cette époque, le "Loto National", tel que nous le connaissons aujourd'hui, et les nombreux jeux destinés à tenter sa chance pour devenir riche..., n'existaient pas. La seule possibilité pour les Français désireux d'améliorer miraculeusement leur ordinaire, était de participer aux tirages de la "Loterie Nationale". Il suffisait d'acheter un ou plusieurs "billets de loterie" et de comparer leurs numéros à la liste des numéros gagnants, régulièrement diffusée chaque semaine dans la presse.
Chez nous, il fallait lire "l'Écho d'Alger", le Journal d'Alger", "Alger Républicain" ou encore "La Dépêche Quotidienne". La vente des billets de loterie était assurée par des personnes en général installées aux endroits stratégiques de la ville, dans de très étroites guérites, et par des marchands ambulants proposant leurs billets fixés par deux élastiques sur une planchette. Étaient disponibles à la vente, des billets entiers, des demis, des quarts et surtout des dixièmes.
Pour la plupart des amateurs, l'achat d'un billet entier très cher, était impossible. Individuellement, on achetait donc le plus souvent un dixième. Beaucoup de joueurs avaient pris l'habitude de se regrouper. Au village, plusieurs groupes s'étaient organisés. Comme le montre la page du cahier écrite de la main de mon père, le groupe de joueurs de la "Brasserie du Centre" avait opté pour l'achat d'un billet entier divisé en vingt parts.
A ma connaissance, en dehors de quelques numéros remboursables, nous n'avons jamais gagné grand-chose. Le billet était remboursable quand le chiffre des unités faisait partie du tirage. La "Loterie Nationale" a fonctionné de 1933 à 1998 et le "Loto" d'aujourd'hui existe depuis...

LE LOTO DU RAMADAN

Je vais utiliser le présent de l'indicatif, car je pense qu'aujourd'hui, comme dans les années cinquante, les séances de Loto existent toujours. Chaque année, pendant le mois du Ramadan, dans beaucoup de villes, de quartiers, le Loto est très pratiqué. Au village, chaque jour, après le repas du soir, bon nombre de Bouzaréens de toutes origines, se réunissent dans la grande salle de la Brasserie du Centre, pour miser un peu d'argent au Loto en espérant gagner quelques sous, mais surtout en s'amusant.
Le "Tireur de jetons", installé contre le mur, sous le grand panneau indiquant les résultats de la Division d'Honneur du football algérois, au milieu d'un dispositif comprenant deux longues rangées de tables alignées parallèlement au mur, sort un à un de son sac, les pions et crie à haute et intelligible voix le numéro que le hasard a désigné. Pour les vérifications finales, le Tireur aligne, dizaine après dizaine, avec beaucoup d'application, les jetons devant lui. Traditionnellement, il accompagne l'annonce de certains numéros, d'un bref commentaire et beaucoup d'amateurs se souviennent certainement des
le "1" : "tout seul", le "13" : "Marie-Thérèse", le "22" : "les flics", le "69" : "Essuie toi les lèvres"...
Il y a cinquante ans, le "tramousse" était la chose indispensable à ces parties de Loto réunissant plusieurs douzaines de joueurs. Les "Tramousses *", ce sont les graines du lupin blanc, assez plates pour rester bien en place une fois posées sur les cartons des joueurs.

* Graine du lupin blanc cuite et saumurée que l'on servait dans les cafés comme "kémia", le plus souvent avec un verre d'anisette. Initialement d'origine arabe, on retrouve un terme voisin en Espagne "altramuz" , en catalogne "tramüs" et même au Portugal avec "tremoço".

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Salle des Fêtes de Bouzaréah : remise de vêtements, jouets et friandises,à 350 enfants du quartier, le 9 janvier 1960
(photo publiée dans l'Écho d'Alger du 11 janvier 1960)
Le G T. 520 (Groupe de Transport 520) était stationné, ainsi que d'autres unités de l'Arme du Train (C.I.T. 160, C.C.R. 210) sur le vaste camp Basset à Béni-Messous, situé entre Air de France, Clairval et l'Hôpital de Béni-Messous
Précisions de Francis Mercadal
: La Salle des Fêtes de Bouzaréah a été construite, vers 1949-1952, sous la Place Martinelli, c'est à dire juste en face de chez moi. A cette occasion, la place a été profondément transformée. Elle a perdu tous les platanes à l'ombre desquels on jouait aux boules et surtout le traditionnel kiosque à musique, que l'on trouvait dans beaucoup de villages, a été démoli. Cette Salle des Fêtes, était assez étroite et d'une grande longueur puisqu'elle occupait tout l'espace compris entre la rue de l'École Normale et la Route Neuve. J'ai eu l'occasion en tant que trésorier de l'U.S.B., d'organiser dans cette salle des bals et des réveillons
Sur la photo de la page "Bouzaréah : vue générale de la Place", on aperçoit le côté ravin de la place avec le mur qui formait une sorte de parapet. C'est en partie sous la place et pour le reste en gagnant sur le ravin, que cette salle avait été aménagée. De ce parapet, le vue était pratiquement celle que montre la première photo de "Bouzaréah sous la neige", associée au plan du secteur "Le coeur du village".

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Les mères à l'honneur : Madame Garcia pour la paroisse de Bouzaréah et Madame Naud pour la paroisse de Châteauneuf
(publié dans l'Écho d'Alger du 14 juin 1960)

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Des Bouzaréens et des Aérofranciens décorés des Palmes Académiques.
Parmi eux, mon père Rambert Roger, au titre de la Faculté de Médecine d'Alger
(publié dans l'Écho d'Alger du 19 août 1960)


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